La décontamination des sols : une réponse aux grands enjeux environnementaux.

La décontamination des sols : une réponse aux grands enjeux environnementaux.

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La décontamination des sols : une réponse aux grands enjeux environnementaux.

Un sol pollué par une activité ou par un accident industriel peut retrouver une nouvelle destination. Le process de dépollution permet en effet d’envisager un nouvel usage résidentiel, industriel ou agricole, voire un retour à la nature.


La dépollution des sols : l’évaluation du contexte.

De nombreux sites industriels désaffectés ou encore en activité peuvent être à l’origine de pollution des sols.

Avant d’agir, il est utile de connaitre la situation. C’est pourquoi, depuis les années 90, un inventaire des sites pollués est assuré en France. Sont ainsi identifiés les sites dont les sols sont susceptibles de contenir des polluants, la nature des polluants ou le marché concerné.

Trois bases de données sont développées*. La première (Basias) fournit l’inventaire des anciens sites industriels et activités de service pouvant être à l’origine de pollutions des sols. Elle compte en 2020 environ 320 000 sites potentiellement pollués. La seconde (Basol) recense les sites faisant l’objet de mesures de gestion des sols en prévention des risques sur les personnes et l’environnement (7 300 sites en 2021). La dernière (les Secteurs d’Information sur les Sols) établis par les services de l’Etat permettent une classification et un recensement des sites sur lesquels une pollution des sols justifie, notamment en cas de changement d’usage la réalisation d’études de sols et la mise en place de mesures de gestion de la pollution pour préserver la sécurité, la santé ou la salubrité publique et l’environnement (plus de 3 600 SIS recensés en 2021).  

En 2012, on estime que la quantité de terres polluées traitées ou engagées dans un traitement est estimée à environ 8 millions de tonnes.

 

La remise en état des sites pollués : les solutions de décontamination des sols.

En matière de travaux de dépollution, les donneurs d’ordre* d’opérations de réhabilitation sont généralement :

  • les industriels (40%) dans le cas de pollutions accidentelles ou d’une cessation d’activité en vue d’une remise en état des sites
  • les professionnels de l’aménagement (30 %), tels que les promoteurs et les aménageurs, dans le cadre d’opérations généralement en milieu urbain
  • et les établissements publics et les collectivités (30%)

Chaque contexte est spécifique. Il exige par conséquent des expertises et techniques adaptées.

Pour se faire, deux composantes de la dépollution des sites industriels et activités de service sont essentielles :

  • l’ingénierie d’étude et d’expertise et
  • les travaux de mise en sécurité des sites et de dépollution des milieux

Les étapes principales sont :

  • l’étude et l’analyse du site et de son historique pour définir les pollutions et évaluer les risques
  • le traitement des sols : plus de 60 % des terres sont traitées soit dans une installation de traitement biologique hors site (excavation des sols, suivie d’acheminement vers un centre de traitement), soit in situ (procédés de traitement des polluants directement effectués dans le sol, sans excavation)
  • la mise en sécurité
  • la traçabilité des terres excavées jusqu’à un centre de traitement spécialisé dans le type de terres en question
  • la valorisation des terres excavées

La dépollution offre la possibilité de donner une seconde vie aux sols concernés.

La remise à disposition de sols traités permet leur réhabilitation pour la construction d’un nouveau site ou parfois pour laisser la place à un espace vert voué à l’aménagement paysagé ou agricole.

(*source  ADEME)

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